L’agility est une discipline sportive qui propose à un duo de réaliser, dans un ordre défini, un parcours contenant divers obstacles. En France, la discipline est notamment pratiquée à travers des clubs et des concours reconnus par la CNEAC (Commission Nationale Education et Activités Cynophiles).
Pour débuter la compétition, il faut déjà un bon niveau sur plusieurs points différents. Il faut être capable de retenir un parcours et de guider son chien sur celui-ci. Il faut que le chien soit capable de passer la totalité des agrès que l'on peut rencontrer en compétition. Mais il faut également que le chien soit apte à le faire en dehors de son club, dans des lieux nouveaux. Il faut qu'il soit assez à l’écoute pour ne pas quitter le terrain ou, si jamais il le quitte, il faut qu’il soit assez sociable pour ne pas mettre les autres (chiens et humains) en danger.
A l’heure actuelle, les compétitions sont donc réservées à des personnes, en possession d'une licence CNEAC, ayant prouvé qu’elles et leurs chiens ont ce niveau minimal. Pour cela, le couple doit obtenir deux « brevets » avant de pouvoir débuter les compétitions. Le premier, c’est le
CAESC (Certificat d’Aptitude à l’Éducation Sociale du Chien) qui vient vérifier l’éducation, la sociabilité et une connaissance minimale de la législation et du comportement canin. Parfois, à la place du CAESC, les équipes passent le
CSAU (Certificat de Sociabilité et d'Aptitude à l'Utilisation).
En vidéo, je vous propose de suivre le parcours de Zia, une jeune chienne qui débute l’agility. Elle a donc dû passer l’un de ces certificats. Voici son passage de CAESC. Notons que les conditions étaient relativement difficiles pour elle. L’examen avait lieu dans un club, alors que des cours étaient donnés à côté dans une ambiance très différente de ce que connaît Zia. Malgré tout, cela reste un bon exercice car les concours auront lieu dans des lieux et des ambiances très variés.
Au cours de la même journée, il était possible de passer le CAESC et le Pass Agility. Zia a donc enchaîné les deux. Le pass Agility vient confirmer que le chien est apte à rester sur le terrain, à enchaîner un parcours d'après les indications de son conducteur et qu’il est capable de passer la totalité des agrès sans appréhension. Il sait passer un slalom, négocier les obstacles à zones, enchaîner une série d'obstacles, se glisser dans une chaussette… On lui propose deux épreuves distinctes. La première est un parcours classique d’agility qui contient les plus gros agrès que sont les obstacles à zones comme la passerelle par exemple. La seconde est le jumping, c’est une épreuve qui permet davantage de vitesse puisque les obstacles à zones n'y sont pas et qu'il est composé majoritairement de sauts comme son nom l’indique. Lors des concours, les équipes auront à faire à ces deux types d’épreuves.
Pour le pass, on ne demande pas de sans-fautes, les parcours sont relativement simples et ils ne doivent pas présenter de difficultés particulières. Notons quand même qu’ils doivent nécessiter au moins un changement de main. Ça veut dire que si le chien est guidé à main droite au début du parcours, il devra à un moment commencer à suivre la main gauche de l’humain pour poursuivre.
Voici la vidéo des passages de Zia :
Notons que Zia a passé cette épreuve à ses deux ans. Il est possible de passer le Caesc dès les 8 mois du chien et le Pass' à partir de 16 mois mais, pour le bien-être physique du chien, ne soyons pas trop pressés. Suite à ces deux examens, s’ils sont validés, il est possible de débuter les concours, mais parfois, le chien n’est pas encore tout à fait prêt. Il peut être intéressant de continuer de s’entraîner jusqu’à atteindre un niveau un peu plus correct afin de pouvoir s’amuser réellement sur les parcours.
En commentaire je vous laisse nous raconter vos passages !