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Il mange du … caca !
Ecrit par
Céline
, il y a 4 ans, 8 mois
Ecrit par
Céline
, il y a 4 ans, 8 mois
Céline
, il y a 4 ans, 8 mois
La coprophagie fait partie des comportements qui peuvent énormément dégoûter l’humain. Le chien mange du caca, parfois le sien, parfois ceux des autres chiens, parfois d’autres crottes encore… et il semble se régaler. Si on peut parler effectivement d’un plaisir pour le chien, parfois, il s’agit d’une forme de pica.
Derrière ce comportement, nous avons trois grandes pistes pour essayer de le comprendre.
La première est que ce comportement est peut-être juste "normal". Il y a effectivement un certain nombre de cas où ce comportement est tout à fait habituel voire même attendu ! Par exemple, la mère lèche ses chiots pour les stimuler et consomme leurs besoins. Autre exemple, ce chiot en grandissant va explorer le monde a travers sa gueule. Il testera à peu près tout et n’importe quoi dont potentiellement les crottes qui l’entourent. Ce comportement devrait disparaître au fur et à mesure que le chien cesse d’explorer à travers la gueule. On pourrait envisager qu’il continue d’explorer les crottes des autres chiens mais avec un autre sens : l’odorat. Enfin, ce comportement peut être considéré comme normal lorsque le chien ingère des crottes de lapins ou d’autres espèces (coprophagie interspécifique), même si cela nous dégoûte.
Face à ça, nous pourrions envisager des moyens d’actions comme le refus d’appât, mais sommes nous légitime à interdire ce comportement ? Est-ce que le fait que ça nous dégoûte est suffisant pour décider qu’ils n’ont plus le droit de consommer des crottes de hérissons ou autres ? … Je pense que la question mérite au moins d’être posée.
La seconde piste est celle de la santé et de l’alimentation. On va donc plutôt en parler en cas d’ingestion de ses propres excréments (autocoprophagie) ou des excréments d’un autre chien (allocoprophagie ou coprophagie intraspécifique).
Voici quelques pistes, elles sont bien-entendus à faire vérifier par votre vétérinaire à travers des examens des selles par exemple.
A côté d’elle, il convient également de faire vérifier son alimentation… Car la coprophagie peut être dûe à :
Donc résumons ! Si votre chien mange les crottes des lapins, ma foi, c’est sans doute juste un comportement de chien tout à fait normal. Si votre chien mange ses propres crottes ou des crottes des autres chiens et qu’il n’est pas dans un cas particulier (comme le fait que ce soit une maman-chien s’occupant de ses petits correctement ou un chiot explorant le monde), ca peut être considéré comme problématique et il faut vérifier sa santé et son alimentation. Rappelez-vous, si le chien manque d’un truc, il va sauter sur toutes les opportunités pour combler son besoin. S’il faut manger ses propres crottes pour ça : il le fera.
Notre dernière piste est celle du problème de comportement. A ce stade-là, nous avons normalement vérifier que ce comportement était anormal (quelles crottes mange-t-il exactement ?), que son comportement n’était pas dû à un problème alimentaire (en observant l’alimentation proposée, mais également en faisant des examens pour vérifier les potentielles carences) et qu’il n’était pas non plus dû à un problème de santé (idem, à travers des examens relativement poussés) ! Si on en est là, alors les causes comportementales peuvent être explorées.
Elles ne sont pas nombreuses mais elles peuvent prendre des formes variées ce qui peut les rendre difficiles à comprendre.
On a tout d’abord l’ennui, ne sachant pas comment s’occuper, le chien erre, cherche une activité et finit par manger ses excréments (ou ceux des autres). Bien entendu, tous les chiens n’adopteront pas ce comportement. Que faire si le chien est coprophage à cause de l’ennui ? Il faut lui offrir des occupations qui nous conviennent et qui soient plus intéressantes (à ses yeux). On peut également ramasser systématiquement pour rendre cette activité moins facile d’accès.
Ensuite, on a diverses formes de stress et d’anxiété. L’idée générale c’est que si l’anxiété perturbe le transit alors les selles risquent de contenir d’autant plus de choses encore intéressantes à consommer. Pour ce point précis, on va essayer de rétablir un environnement aussi zen que possible mais on va également faire très attention à pacifier le moment du repas. Si on a plusieurs chiens, on les sépare de manière à ce qu’ils puissent manger sereinement par exemple.
Enfin, on va parler de développement comportemental. La coprophagie pourrait avoir un lien avec un mauvais développement lors des premières semaines et des premiers mois de vie. Ces problèmes vont provoquer énormément de stress, ce qui revient à expliquer la coprophagie par le stress mais nous pouvons également aller plus loin. Une manière simpliste d’envisager cette idée serait de dire que le très jeune chiot apprend au contact de chiens adultes ce qu’il peut consommer et ce qu’il vaut mieux éviter. Il y a un véritable apprentissage du comportement alimentaire. En cas de problème, cet apprentissage pourrait ne pas s’effectuer normalement ce qui donnerait ensuite lieu à des comportements « anormaux » tel que la coprophagie.
Donc en cas de coprophagie, il faudrait effectuer une analyse assez large de la situation pour voir s’il n’y a pas d’autres soucis qui pourraient venir expliquer ce comportement. Dans tout le cas c’est un comportement dont il faudrait trouver la cause afin de la travailler intelligemment.
Derrière ce comportement, nous avons trois grandes pistes pour essayer de le comprendre.
La première est que ce comportement est peut-être juste "normal". Il y a effectivement un certain nombre de cas où ce comportement est tout à fait habituel voire même attendu ! Par exemple, la mère lèche ses chiots pour les stimuler et consomme leurs besoins. Autre exemple, ce chiot en grandissant va explorer le monde a travers sa gueule. Il testera à peu près tout et n’importe quoi dont potentiellement les crottes qui l’entourent. Ce comportement devrait disparaître au fur et à mesure que le chien cesse d’explorer à travers la gueule. On pourrait envisager qu’il continue d’explorer les crottes des autres chiens mais avec un autre sens : l’odorat. Enfin, ce comportement peut être considéré comme normal lorsque le chien ingère des crottes de lapins ou d’autres espèces (coprophagie interspécifique), même si cela nous dégoûte.
Face à ça, nous pourrions envisager des moyens d’actions comme le refus d’appât, mais sommes nous légitime à interdire ce comportement ? Est-ce que le fait que ça nous dégoûte est suffisant pour décider qu’ils n’ont plus le droit de consommer des crottes de hérissons ou autres ? … Je pense que la question mérite au moins d’être posée.
La seconde piste est celle de la santé et de l’alimentation. On va donc plutôt en parler en cas d’ingestion de ses propres excréments (autocoprophagie) ou des excréments d’un autre chien (allocoprophagie ou coprophagie intraspécifique).
Voici quelques pistes, elles sont bien-entendus à faire vérifier par votre vétérinaire à travers des examens des selles par exemple.
- Gastrite chronique
- Infestation parasitaire (Helminthe, protozoaire)
- Faim excessive liée à un déficit enzymatique
A côté d’elle, il convient également de faire vérifier son alimentation… Car la coprophagie peut être dûe à :
- Mauvaise digestibilité de l’aliment
- Ration trop riche en matière grasse
- Ration trop pauvre en matière grasse
- Carence vitaminique
Donc résumons ! Si votre chien mange les crottes des lapins, ma foi, c’est sans doute juste un comportement de chien tout à fait normal. Si votre chien mange ses propres crottes ou des crottes des autres chiens et qu’il n’est pas dans un cas particulier (comme le fait que ce soit une maman-chien s’occupant de ses petits correctement ou un chiot explorant le monde), ca peut être considéré comme problématique et il faut vérifier sa santé et son alimentation. Rappelez-vous, si le chien manque d’un truc, il va sauter sur toutes les opportunités pour combler son besoin. S’il faut manger ses propres crottes pour ça : il le fera.
Notre dernière piste est celle du problème de comportement. A ce stade-là, nous avons normalement vérifier que ce comportement était anormal (quelles crottes mange-t-il exactement ?), que son comportement n’était pas dû à un problème alimentaire (en observant l’alimentation proposée, mais également en faisant des examens pour vérifier les potentielles carences) et qu’il n’était pas non plus dû à un problème de santé (idem, à travers des examens relativement poussés) ! Si on en est là, alors les causes comportementales peuvent être explorées.
Elles ne sont pas nombreuses mais elles peuvent prendre des formes variées ce qui peut les rendre difficiles à comprendre.
On a tout d’abord l’ennui, ne sachant pas comment s’occuper, le chien erre, cherche une activité et finit par manger ses excréments (ou ceux des autres). Bien entendu, tous les chiens n’adopteront pas ce comportement. Que faire si le chien est coprophage à cause de l’ennui ? Il faut lui offrir des occupations qui nous conviennent et qui soient plus intéressantes (à ses yeux). On peut également ramasser systématiquement pour rendre cette activité moins facile d’accès.
Ensuite, on a diverses formes de stress et d’anxiété. L’idée générale c’est que si l’anxiété perturbe le transit alors les selles risquent de contenir d’autant plus de choses encore intéressantes à consommer. Pour ce point précis, on va essayer de rétablir un environnement aussi zen que possible mais on va également faire très attention à pacifier le moment du repas. Si on a plusieurs chiens, on les sépare de manière à ce qu’ils puissent manger sereinement par exemple.
Enfin, on va parler de développement comportemental. La coprophagie pourrait avoir un lien avec un mauvais développement lors des premières semaines et des premiers mois de vie. Ces problèmes vont provoquer énormément de stress, ce qui revient à expliquer la coprophagie par le stress mais nous pouvons également aller plus loin. Une manière simpliste d’envisager cette idée serait de dire que le très jeune chiot apprend au contact de chiens adultes ce qu’il peut consommer et ce qu’il vaut mieux éviter. Il y a un véritable apprentissage du comportement alimentaire. En cas de problème, cet apprentissage pourrait ne pas s’effectuer normalement ce qui donnerait ensuite lieu à des comportements « anormaux » tel que la coprophagie.
Donc en cas de coprophagie, il faudrait effectuer une analyse assez large de la situation pour voir s’il n’y a pas d’autres soucis qui pourraient venir expliquer ce comportement. Dans tout le cas c’est un comportement dont il faudrait trouver la cause afin de la travailler intelligemment.
