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par
Mimi Coco
il y a 8 ans, 8 mois
On a eu des chiens à la maison quand j'étais enfant, mais ce n'était pas moi qui m'occupait de l'éducation, je me contentais juste de les sortir et de remplir les gamelles quand il le fallait (ah oui, et surtout, de les couvrir de calins :) )
Puis, quand mon conjoint et moi avons emménagé dans une maison avec jardin, nous avions décidé de prendre un chien. Nous voulions sortir un chien du refuge. Nous avions craqué sur un chien dont on ne connaissait que l'age. Il avait été trouvé errant, et personne ne l'avait réclamé. Evidemment il n'était ni tatoué ni pucé. Le vétérinaire du refuge avait estimé son age à 2 ans, et ils pensait à un croisement de labrador. Mais en y regardant on aurait plus dit un étrange mélange de braque et de cocker.
Il est arrivé très craintif à la maison, mais on a mis ça sur le compte de l'ambiance d'un refuge départemental. Impossible à balader dans un endroit avec du monde, il avait peur des autres chiens, des autres gens, des vélos, bruits inatendus... Et quand je dis peur, je parle de situation de crise. Il se ruait, hurlait, puis aboyait comme un fou...
A la maison, il pleurait beaucoup. Au début on pensait qu'il voulait sortir, qu'il réclamait. On avait trouvé un coin désert pour commencer, j'avais acheté une longe (il n'avait aucun rappel) et on jouait avec lui pendant 1h/2h.... Mais dès qu'il rentrait, il se remettait à pleurer. Si on le laissait dans le jardin, il pleurait à nouveau. On a fait appel à un comportementaliste. Il a dit que c'était certainement un chien qui avait reçu une éducation (il connaissait des ordres comme assis, couché, donne la patte, va chercher...), mais qu'il avait du connaitre qu'un jardin à la campagne, sans autre sortie, du moins sans rencontrer d'inconnus, qu'il fallait lui redonner confiance. Pendant 2 ans on a suivi les cours, les conseils, l'éducation positive... On a eu quelques résultats, il n'avait plus peur des vélos ou scooters, il arrivait à croiser d'autres personnes (sans chien).
Mais il restait très imprévisible. Un jour, ma fille de 3 ans (à l'époque) est passée devant lui pour aller aux WC. Je l'ai vue y aller, elle n'a rien fait d'autre que passer devant lui. Il a fait un cri (mélange entre aboiement et grognement) en la poussant du bout du museau. Heureusement sans la mordre. J'ai eu très peur, et la confiance était rompue. Je venais d'apprendre ma seconde grossesse, je n'ai pas voulu prendre de risque.
Biensur, on a pas pu se résoudre à le rendre au refuge impersonnel d'où on l'avait sorti. Je suis persuadée que ce n'était pas un mauvais chien, c'est juste qu'on était pas adaptés à lui. On a donc trouvé une association qui s'occupe de choisir les familles correspondant au profil du chien. Ils lui ont trouvé un foyer en 1 mois. Et il y est apparemment très bien. (l'association suit les chiens confiés, et nous donne parfois des nouvelles).
Quand on a pris la décision d'accueillir chez nous un chien, on s'est d'abord renseigné à fond (quelle race, où adopter, comment se préparer, comment accueillir...).
On a donc opté pour un élevage qui a de bons retours, qui est pro éducation positive, et qui vend des chiots biens dans leur tête.
On a choisi une race facile (la mauvaise réputation des cockers est due aux naissances intensives et hasardeuses dues à la grande mode de cette race dans les années 80/90), et adaptée à notre mode de vie.
Et biensur, on tient à faire l'école des chiots (qui elle, demande que les vaccins soient à jour), et ensuite le club canin.