Sealyham Terrier

Pour comprendre l’histoire de cette race, il faut commencer par parler de la famille Tucker qui vivait sur un terrain à Sealyham, dans le comté de Pembroke au pays de Galles. Ce terrain fut offert en 1356, par le roi Edward III à Thomas Tucker, capitaine de son armée.

Au 18ième siècle Mary Tucker, héritière du domaine, épousa John Owen Edwardes ce qui fit d'eux l’un des principaux propriétaires terrien du Pembrokeshire.

Lorsque John Owen Tucker-Edwardes prit sa retraite, il se consacra principalement à la chasse. Que ce soit aux renards, aux loutres, aux blaireaux ou aux putois. Il chassait avec des chiens et notamment des Ottershounds, principalement autour du manoir construit à Sealyham. Peu satisfait des races existantes, il éleva des chiens pour la chasse, croisant différentes races locales pour obtenir un petit chien blanc, à forte mâchoire, très rapide et capable de participer à des chasses à courre. S’il n’y eut pas de registres retraçant les débuts de cette race, il employa sans doute des Terriers Blanc Anglais, une race aujourd’hui disparue, mais également des Welsh Corgis et des Fox Terriers (Wire). D’autres chasseurs avaient une approche similaire et plusieurs races anglaises virent le jour sur la même période.

En 1903, la race est emmenée en exposition pour la première fois. En 1908, le club de race du Sealyham Terrier est créé. En 1911, la race est reconnue par le Kennel Club. En 1913, le club américain de la race est créé.

Après la première guerre mondiale, du côté de Hollywood, le Sealyham devient populaire. Il fut adopté par des acteurs tels que Humphrey Bogart, Bette Davis, Cary Grant ou encore Elizabeth Taylor. Parmi les célébrités à avoir côtoyé cette race nous pouvons également citer Agatha Christie.

En 1920 plus de 2000 chiots de la race sont enregistrés au Royaume-Uni, puis petit à petit, la mode passe et la race est oubliée. A présent, elle fait partie des races anglaises estimées « vulnérables ». Dans son pays, ces dernières années (de 2010 à 2017), ses effectifs ont légèrement augmentés sans parvenir à dépasser les 200 chiots naissant chaque année.