Le chien Samoyède porte son nom du peuple qui l’a élevé ou plutôt des peuples, car il s’agit d’un ensemble de peuplade semi-nomade de Sibérie. La tribu qui s’occupait de ces chiens était une tribu d’éleveur de Rennes dont on appelle aujourd’hui les descendants les Nénètses.
Contrairement à beaucoup de races de chiens de traîneaux qui étaient employées pour la traction et la chasse en quasi-exclusivité avec le fait de vivre au sein de la famille, les Samoyèdes étaient également utilisés pour garder les troupeaux de rennes.
Ernest kilburn Scott, un zoologiste britannique, passa quelques mois avec eux et ramena de son expédition un chiot qui fut nommé Sabaka. Sabaka signifiait « chien » en Russe. Ce chiot était brun et non blanc, comme la robe actuelle du Samoyède. Il importa par la suite Withey Petchora, une chienne de couleur crème et Musti, un mâle blanc. Ce fut avec ces trois chiens et quelques autres que débuta l’élevage de Samoyède en Occident.
En 1909, un premier standard fut rédigé en Angleterre. A cette époque, le nombre de robes admises étaient bien plus élevé qu’à l’heure actuelle puisqu’il incluait les robes suivantes : noire, pie, crème, biscuit et blanche. La sélection de chien à importer se tourna peu à peu vers la robe minoritaire et la race devient blanche.
En dehors de ces différentes robes, il y avait également de grandes différences de types. Il existait trois types que l’on avait affublés du nom d’autres animaux. Le type « renard » qui était de petite taille et qui fut rapidement écarté. Le type « ours » employé pour la chasse et qui connut un certain succès, notamment en Angleterre. Le type « loup » qui fit son succès aux Etats-Unis. Si les lignées se sont aujourd’hui uniformisées, un œil averti peut toujours observer certaines différences entre les lignées anglaises et les lignées américaines.