On pense que le Chien d’Ours de Carélie descend d’un type de chien que possédait le peuple des Komis. Il s’agissait d’un peuple de chasseurs et pêcheurs qui pouvait également vivre de l’élevage de rennes. Les chiens étaient adaptés à la chasse aux gros gibiers. Ce peuple aurait été en contact avec les habitants de la Carélie, après une migration aux alentours de 900 après JC. La Carélie est une région qui est historiquement à cheval entre la Finlande et la Russie.
Durant cette période, les chiens se seraient peu à peu répandus, chassant tout type de gibier, du lièvre à l’ours en passant par des oiseaux ou encore du gibier d’eau. Plus tard, ce même type chien aurait laissé des traces, en Carélie, en tant que chien de chasse à l’ours.
En 1936, l’élevage de chien d’ours de Carélie a débuté avec la volonté de faire naître des chiens adaptés à la chasse au gros gibier. Cette année-là, le Chien d’ours de Carélie apparut dans un show et son nom fut fixé.
Ce n’est qu’en 1946 que les premiers individus furent enregistrés. Entre temps, la guerre qui débuta en 1939 failli détruire la race. Heureusement un certain nombre de chien purent être amenés loin des zones de batailles et 43 d’entre eux participèrent à l’effort de reproduction de manière à sauver la race.
Ce n’est qu’en 1951 que le chien d’ours de Carélie compte pour la première fois un nombre de naissance dépassant les 100 individus dans l’année. On estime à présent que chaque année entre 700 et 1000 chiens d’ours de Carélie naissent. En France, ces dernières années, entre 30 et 50 de ces chiens naissent d’après les statistiques du LOF.