Le cheval du pauvre
Sur de vieilles cartes postales, vous avez peut-être déjà pu voir "le cheval du pauvre". Il y eut une période en France, en Belgique ou encore aux Pays-Bas où les chiens étaient équipés de charrettes et tiraient ainsi certaines charges comme des bidons de lait. Par exemple, certains chiens à vache, ancêtres du Bouvier Bernois, étaient ainsi employés pour transporter lait et fromage.
Plus anciennes encore, des représentations datant du XVIième siècle montrent des chiens tirant des voiturettes pour transporter du gibier.
Il y eut également des voitures à chien. C’était des petites carrioles destinées à transporter les personnes. En 1925, en France, les attelages de chiens furent interdits par le code de la route, notamment à cause des inquiétudes de la protection animale face aux mauvais traitements auxquels les chiens étaient soumis. En Angleterre, ce fut interdit dès le début des années 1900. Néanmoins, en France, on estime que ce type d’attelage n'a disparut réellement qu’en 1950.
Les traumatismes de la guerre
A la suite de la première guerre mondiale, des soldats rentraient chez eux traumatisés. Dans le Pawling Army Air Force convalescent Hospital à New York, des infirmières employaient des chiens pour les assister durant les thérapies. Cette initiative n’est pas unique et à l’heure actuelle, les chiens et les soldats traumatisés peuvent encore être réunis. En effet, de nos jours, des chiens d’assistances sont confiés à des vétérans américains souffrant de divers problèmes dont, par exemple, le stress post-traumatique. C’est une approche de la zoothérapie qui n’est donc pas nouvelle, mais encore peu courante dans bien des pays.
Premier biscuit pour chien
Les premiers gâteaux pour chiens ont été fabriqués aux Etats-Unis par Sir James Pratt en 1868. Seulement, que préparer ? Sir James Pratt s’inspira d’une recette amérindienne, le Pemmican, qui était préparé à base de graisse animale, de moelle, de viandes (bison, élan, wapiti, ...) séchées réduites en poudre et de baies. Le gros avantage de cette recette est sa longue durée de conservation.
Néanmoins, James Pratt ne suivit pas exactement la recette, il ne fit que s’en inspirer. Ses biscuits furent créés à partir de betterave, de blé et de viande. L’entreprise de James Pratt grandit et le biscuit pour chien traversa les frontières. Il fallut néanmoins attendre le début des années 1960 pour que les biscuits pour chien arrive en France.
Aujourd’hui encore les randonneurs, et notamment ceux cherchant un équipement léger, peuvent en cuisiner ou en acheter pour les longues marches car il s’agit d’une nourriture riche par rapport son poids.
Ouverture du LOF par une race aujourd’hui éteinte
Lorsque le Livre des Origines Français (LOF) fut créé en 1885, il fallut ajouter un premier chien, un chien qui rentra dans cette petite histoire des races en France. Ce chien, Marco, était un Griffon d’Arrêt Français et appartenait à Mr Boulet, un éleveur, qui fut si reconnu pour son travail sur cette race qu’on l’appela également "Griffon Boulet". Le second chien inscrit au LOF fut l’un des fils de Marco et les 10 premiers chiens inscrits furent de cette race.
Il fallut quelques années pour que le LOF se lance et qu’il y ait un certain nombre d’inscription. Ce ne fut que 4 ans plus tard, que fut inscrit le 1000ième chien, Nemrod, un Dalmatien.
A l’heure actuelle, un certain nombre de races atteignent et dépassent les 1000 naissances annuelles. Malheureusement, le Griffon d’Arrêt Français n’a pas eu le même succès ... puisqu'il a disparu ! Petit à petit, ce griffon au poil laineux a été "remplacé" par des griffons à poil dur... Aujourd’hui on estime la race éteinte.
Un husky pas comme les autres
Quand on parle de chien de traîneau, on pense aux immenses plaines enneigées et aux pays nordiques ... mais on pourrait également penser au mont Fuji et aux cerisiers en fleur. Parmi les races japonaises, on trouve un Husky, le Husky de Sakhaline, qui est un chien de traîneau. Il est également nommé Karafuto Ken.
Malheureusement cette race a petit à petit disparu et est sans doute éteinte aujourd’hui. Elle restera néanmoins dans la légende grâce au film Antartica issu d’une histoire vraie. Des chercheurs japonais furent forcés d’abandonner leurs chiens en Antarctique en 1958. Ils les abandonnèrent attachés, avec un peu de nourriture, en attendant que l’équipe suivante arrive, mais celle-ci n’arriva pas ... Un an plus tard, les chercheurs revinrent sur place et découvrirent que deux chiens avaient survécu. Taro et Jiro.